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drapeau egyptien

L'Egypte(II)

Le delta du Nil.

couché de soleil

Rentrons maintenant plus dans le delta du Nil. Ce qui frappe c'est la verdure des lieux qui coupe avec le désert environnant. Le moindre recoin est exploité par l'agriculture. Il nous a été difficile de trouver des aires de repos, les chemins qui s'enfoncent dans les champs ne son pas carrossables. Ils sont très étroits et seulement prévus pour les mulets.

canal dans le delta

Maintenant une fois n'est pas coutume, je vous laisse regarder sans autre commentaire les quelques photos prises de la vie de tous les jours.

sacs de coton pick-up
panier sur la tête ou tapis sur la tête
ligne de chemin de fer bovins


Vert, c'est la couleur qui qualifierait le mieux le delta. Tout ce qui pouvait être mis en eau l'a été.

La quête de l'eau est une priorité pour l'Egypte. Dans les régions du sud de près d'Assouan, le gouvernement a débuté des projets d'irrigation du désert afin d'y faire pousser du maïs.


De petites norias au rendement faible (qui n'ont rien à voir avec celles que nous avons rencontré en Syrie) irriguent les parcelles et puisent l'eau dans les nombreux canaux d'irrigation.


Elles sont soit actionnées par un mulet, soit pour les plus modernes par un vieux moteur thermique.

pigeonniers


On trouve assez souvent des pigeonniers dans la campagne égyptienne. Il faut dire que la fiente est un excellent fertilisant.

une rue


L'écologie ne fait pas bon ménage avec l'Egypte. Bien que les grandes villes comme Le Caire, Alexandrie ou les bords du Nil ont profité d'une politique de grand nettoyage, les villes sont de manière générale laissées à elles mêmes.

Héliopolis.

Cela faisait plusieurs jours que nous étions arrivés en Egypte et nous nous sentions un peu perdu dans ce grand pays où nous avions reçu un accueil mitigé.

foyer

Nous avions une adresse au Caire de sœurs s'occupant d'un foyer de personnes âgées. C'est avec un peu d'hésitation que nous sommes allés voir Sœur Marie Catherine. Nous avons fait connaissance de la Mère supérieure Mère Benoît qui s'est occupée de nous comme une grand-mère envers ses petits enfants.

Elle nous à offert l'hospitalité; tous les matins, nous déjeunions avec la communauté (en fait, les sœurs étaient déjà au travail depuis bien longtemps). Après plusieurs visites du Caire nous tachions quand même d'être à l'heure au moins pour dîner tous ensemble.

Quant fut arrivée l'heure du départ, ce fut avec grande tristesse que nous nous sommes quittés. Qu'il est dure de quitter des personnes qui ont comptés pour vous. Depuis, rares sont les jours où je n'ai pas pensé à Sœur Benoît et à toute la communauté. Mère Benoît nous avait donnée l'adresse à Alexandrie du même Foyer. Cette fois-ci nous avons également été plus que bien accueilli par Mère Elizabeth.

Héliopolis


Littéralement la ville du soleil. Ville née du désert et de l'esprit du riche industriel belge; le baron Empain (1852-1929) suite à un ambitieux projet immobilier. 23 millions de mètres carrés de désert y furent achetés pour une bouchée de pain.

La basilique d'Héliopolis

Ici basilique néo byzantine du baron où il repose maintenant dans sa crypte. Nous avons eu l'opportunité d'avoir pu y descendre.

La crypte

Bruno que nous avons rencontré au foyer des sœurs du Caire, nous a accompagné à plusieurs reprises pendant notre séjour à la capitale. Il fut excité et impatient comme un enfant à l'idée de pouvoir aller visiter la crypte du baron, alors que normalement elle ne se visite pas.

Nous apprîmes par la suite que Bruno été décédé. Nous avons fait parvenir à ses enfants des photos de leur papa que nous avons fait développer.

La palais




Le palais du baron Empain évoquant un temple hindou! Construit en 1905, elle fut la résidence du baron lors de la construction d'Héliopolis. Abandonnée depuis près de 40 ans, certain disent que cette demeure serait hantée. L'ensemble ne se visite pas, mais en donnant quelques billets au gardien, nous avons quand même pu entrer.

Le Caire.

L'Egypte est grand, très grand. Il y en a presque pour tous les goûts. Si vous aimez l'aventure, la plongée sous-marine, faites comme les allemands, privilégiez le Sinaï. Si les croisières vous tentent plus ainsi que l'architecture égyptienne, le Nil est fait pour vous. C'est d'ailleurs le choix de la majorité des touristes.

Les agences de voyages ne proposent pas systèmatiquement la visite du Caire. Et si comme moi, vous pensiez voir un peu partout des pyramides en Egypte, eh bien détrompez-vous, car c'est seulement au Caire que vous pourrez en voir, tout comme le quartier islamique, copte, le musée égyptien, et tant d'autres choses... Contrairement à notre habitude, nous sommes resté plusieurs jours et cela n'a pas suffit pour y découvrir toutes ses richesses.

masque de Toutankhamon

Commençons si vous le voulez bien la visite du Caire pas son musée égyptien . C'est à l'égyptologue français Auguste Mariette (enterré près du musée place El-Tahrir), grand protecteur du patrimoine égyptien à qui l'on doit notamment le premier musée créé.


Le clou de toute l'exposition est certainement le trésor de Toutankhamon, petit pharaon qui n'aura régnée que 9 ans, mais dont la découverte de sa tombe presque intacte dans la vallée des rois l'aura rendu célèbre.

canopes


Vases canopes systématiquement par quatre utilisés lors de la momification. Ils renferment les viscères (foie, estomac, intestins, poumons).

Affiches de cinéma

Affiches de cinéma. Elles sont peintes par des artistes et non pas imprimées.

livreur de pain


Le plateau de Gizeh.

pyramide de Khéops

Nous voilà arrivé sur le plateau de Gizeh, où se situe la dernière merveille du monde venue jusqu'à nous: la pyramide de Khèops . 4800 ans après elle est toujours là. L'arrivée sur le plateau est un petit peu volée car les pointes des pyramides ne se dévoilent qu'à la dernière minute derrière une avenue bordée d'immeubles. Mais qu'a cela ne tienne, le spectacle est pharamineux, ou devrais-je dire pharaonique.

Quand on est au pied de Khéops, la plus haute avec ses 147 mètres de haut, on ne voit qu'un mur de brique. Sa visite à l'intérieur est quelque chose d'assez impressionnant. Non pas qu'il y ait grand chose à voir, (vous n'y trouverez même pas un seul hiéroglyphe), mais on a l'impression de percer un peu le mystère des pyramides.


Khéphren (fils de Khéops), a construit sa pyramide un poil plus petite que celle de son père. Mais il n'en parait rien car elle fut bâtie sur une légère élévation. Malin le bougre! Quant à Mykérinos, il ne pu rivaliser ni avec son père et encore moins avec son grand père, car son tombeau ne fait que 66 mètres de haut. Clemenceau aurait dit : "La forme des pyramides prouve que de tout temps, les ouvriers ont trouvé le moyen d'en faire de moins en moins". Plus sérieusement, les historiens en déduisent des temps de plus en plus durs pour les pharaons, et donc moins propices aux grandes dépenses.

Le Sphinx


Et le Sphinx . Toujours là à surveiller.

Quant à la question où est passé son nez, le Sphinx servit de cible aux Mamelouks s'exerçant à l'art du tir au canon. Obélix n'y étant pour rien.

plateau de Gizeh


Pendant que nous étions sur le site de Gizeh, une tempête s'était soudainement levée. Le vent souleva le sable, et c'était un autre décore qui s'ouvrait à nous.

pyramide de Mykérinos


Mykérinos. Avec en trame de fond, vue sur le Caire, à deux pas de Sphinx!





Le site de Gizeh

"Du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent".       Napoléon Bonaparte.


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