La chasse aux ponts .Peut-être allez-vous trouver bizarre de parler de ponts, mais cette page concerne essentiellement des ponts que nous avons rencontrés en Grèce. En fait un vieux rêve est en train d'être réalisé: la jonction du Péloponnèse avec le restant de la Grèce par un pont de plus de deux kilomètres de long . Ceci évitera soit un contour de plusieurs centaines de kilomètres en passant par le détroit de Corinthe, soit l'emploi des bacs. C'est la société française Vinci qui réalise ce projet. Une exposition ouverte au public sur les prouesses techniques nécessaires à sa réalisation se tenait près de l'ouvrage. Nous y sommes allés et étions visiblement les seuls à s'intéresser à la chose. Nous en sommes ressorti avec une idée: aller à la chasse au pont! Cette exposition comportait une galerie sur les différents ouvrages existants en Grèce. Nous avons donc décidé de thématiser notre séjour en Grèce, et de partir à la chasse aux ponts avec comme indices, les quelques maigres indications glanées lors de l'exposition. Nous avions en tout et pout tout le nom des ponts mais pas leurs localisations. Durant notre quête, nous avons eu quelques déceptions lorsque les indices que nous avions, nous conduisaient sur de fausses pistes, mais également d'heureuses surprises lorsque nous finissions par résoudre "l'énigme" en tombant nez à nez sur le pont recherché. |
Couché de soleil en allant à la recherche du pont d'Arta , et le pont lui même, cette fois-ci au levé du soleil. |
Aqueduc au milieu de la vallée . |
Passage à gué pour accéder au pont de Plaka. (Oui d'accord, ce n'est pas vraiment un pont!) |
Le pont de Plaka . Il faut dire qu'il est perdu dans la montagne et les kilomètres de routes comptent double. |
Le pont de Lissia . Un de ceux qui nous a coûté le plus! Les villageois nous ont indiqué un itinéraire pour y aller en montant jusqu'à un monastère! Ce qui veut dire qu'il fallait redescendre tout le flanc de montagne puis remonter (on s'en est rendu compte par la suite l'effort que ça représentait.) La veille au soir, nous avont fait un repérage d'une heure sur le chemin à suivre en se disant que nous allions déjà le repérer visuellement aujourd'hui, et y aller finalement demain matin. En vain, aucun pont ne semblait relier les deux vallées. Après avoir passé la nuit au village, nous sommes remontés au monastère avec le fourgon pour reprendre notre recherche. Nous sommes redescendu jusqu'au point ou nous étions allés la veille, puis nous avons continué à descendre un éboulis de roche qui nous avait dissuadés de continuer la veille. Toujours rien à l'horizon, et aucun chemin à suivre qui pourrait nous mener au pont. Nous décidions de bifurquer à gauche en estimant que les chances de trouver ce pont de singe y étaient les plus élevées. Au bout d'un long moment, il fallait bien se rendre à l'évidence, on avait beau se pencher du haut de la falaise où nous nous trouvions, toujours pas de pont! Donc nous rebroussons chemin et prenons cette fois-ci sur la droite, et au bout de quelques heures, et à la limite de la renonciation, nous apercevons enfin ce satané pont. Ouf! Nous continuons le chemin à flanc de montagne, mais il ne semble pas y mener. La décision est prise de revenir une fois de plus sur nos pas et d'y accéder par le lit de la rivière. Une fois arrivés tout en bas, nous suivons la rivière en direction du pont que nous avions aperçu d'en haut. Un piton rocheux nous bloque le passage, et il n'est pas possible de continuer. Encore un moment de déception, et cette fois-ci, je penche fortement pour la tactique du repli, et d'abandonner notre objectif. Et là, Renata (à ma surprise d'ailleurs), arrive à me persuader de persévérer, et de rechercher une autre piste. Nous décidons alors de remonter pour revenir au point ou nous avions précédemment décidé de faire demi-tour. Bien qu'il soit maintenant tard, nous poursuivons ce chemin à flanc de montagne utilisé par les moutons (Crottes à l'appui). Bref, passons sur la longue descente, nous voilà finalement arrivé à un pont de singe, bien crevés mais bien heureux malgré tout. Nous nous amusons à le traverser en faisant bien attention de poser nos pieds sur les câbles d'acier! Il se faisait maintenant bien tard, et il ne nous restait à tout remonter, ce qui représentait plusieurs centaines de mètres de dénivelés. Partis, tôt le matin, c'est à la tombée de la nuit que nous sommes arrivés au fourgon. La remontée fut terrible, mais nous étions fières de ne pas avoir renoncé! |
Nous avions passé la nuit prés de Perama où nous avions visité les grottes. Pendant la nuit, une violente tempête glaciale avait fait rage. Au petit matin en allant dans la ville près d'un lac, nous avions ceci devant les yeux. Il fallait l'association de trois éléments (le vent, le froid, et l'eau douce) pour que ce phénomène se produise. On pourrait y rajouter un quatrième élément qui serait la chance pour nous d'être là au bon moment! |
C'est ce qu'on appel avoir froid aux moustaches! |
Le pont des frères Plakidas .
Encore un qui n'a pas été facile à trouver.
Il est vrai qu'il est vraiment superbe, et que construire un pont c'est tout un art. |
Petit extra dans notre quête des ponts, celui-ci n'était pas sur notre liste! Construire un pont c'est tout un art, mais ce n'est pas donné à tout le monde! Retour en Bulgarie... |