L'Iran(II)

La place de l'Imam , (ancienne place Royale) de la taille de neuf terrains de foot! Tout autour vous y trouverez la mosquée Cheikh Lotfollâh, la grande mosquée de L'Imam (qui s'appelait également la grande mosquée du Roi) et le palais Ali Qâpu.

Cette grande place est très appréciée des citadins et est un lieu de pique-nique.

Les droits et les devoirs de la femme peuvent nous paraître quelque peu déconcertants. Elles peuvent conduire une voiture, mais pas une moto, ce qui ne les empêche pas d'être à califourchon sur une moto. Il n'est pas rare de voir une famille entière composée de cinq personnes toutes assises sur la même moto.

La mosquée Cheikh Lotfollâh .

La grande mosquée de l'Imam, merveille de l'art safavide (1611) avec dôme de faïence bleu-vert.

Entrée de la grande mosquée . En regardant attentivement certains édifices, on remarque assez souvent des dissymétries volontaires dans leurs constructions.

"Seul Allah est parfait",

et donc lui seul aurait pu construire cet édifice sans défaut. Ceci est une manière pour les musulmans de montrer qu'ils sont humbles devant dieu. Comme ici, avec le bas de ces colonnes torsadées, qui ont une forme différente mais sans dénaturer l'intégrité de l'ensemble.

Ceci se retrouve dans beaucoup d'endroit et pas seulement en Iran.

Le palais Ali Qâpu et sa salle de musique avec des alvéoles dans les murs permettant d'avoir une acoustique exceptionnelle.

Groupe de femmes après la prière du vendredi.

Pont Khadjou du 17ème siècle, le plus célèbre et peut-être le plus beau d'Ispahan. 24 arches, 2 étages, 132 mètres de long. C'est aussi un barrage; des vannes qui ferment les canaux entre les piliers permettent de faire élever le niveau de l'eau et d'irriguer les jardins environnants.

Autre mosquée, celle du Vendredi . Elle regroupe tout un tas de styles architecturaux différents provenant d'époques bien distinctes.

Cœur, travail, santé, asseyez-vous près de cette femme, elle saura certainement vous prédire l'avenir!

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les Iraniens sont tolérants envers les autres religions (Catholiques, juifs). Comme la cathédrale arménienne Vank. Cette cathédrale a quand même été transformée en musée dont on voit ici son cloché rappelant la forme des coupoles des mosquées.

Chose remarquable, elle possède dans son musée. Vous y trouverez en autres, un versé du coran gravé sur un cheveu, que nous avons pu admirer à la loupe binoculaire.

Tombeau de Cyrus II le Grand .

Après la prise de Persépolis par Alexandre de Grand, il fit graver cette épitaphe en grec:

"O homme, qui que tu sois et d'où que tu viennes, je suis Cyrus, celui qui donna l'empire aux Perses. Ne m'envie donc pas ce peu de terre qui recouvre mon corps."

Après avoir pris en stop le responsable du site, nous avons continué ensemble notre visite de l'ancienne capitale achéménide vieille de plus de 2500 ans. Il nous a consacré un peu de son temps à nous faire découvrir tous les petits trésors de Pasargades. Malheureusement et comme bien souvent, la barrière de la langue peut limiter la compréhension des explications. Il fut d'une grande gentillesse avec nous comme tous les Iraniens d'ailleurs. La veille, il nous avait permis de garer le fourgon à l'entrée du site afin d'y passer la nuit.

Ecriture cunéiforme en vieux perse à la gloire de Cyrus le Grand. C'est en même temps le plus vielle échantillon connu. Le système perse est le plus simple et le plus tardif de tous les systèmes cunéiformes. Il fut utilisé 550 à 330 av. J.-C.

Nécropole royale de Naqsh-e Rostam.

C'est l'un des plus importants sites achéménides et sassanides d'Iran. Naqsh-e Rostam compte 4 tombeaux antiques taillés par les Achéménides à mi-hauteur de falaise. Les façades sont en forme de croix. L'un deux est celui du roi Darius 1er (522-486 av. J.C.), les autres étant attribués à ses descendants.

Derrière nous, une tour de feu achéménide à demi enterré. La Kaaba de Zoroastre. Elle servait pour le culte Zoroastrien où devait y brûler un feu sacré. La fonction de cette tour reste encore quelque peu incertaine.

Bas-relief représentant l'investiture du premier roi sassanide Ardachir 1er (224-241 après J.C.) recevant la couronne de la main du dieu Ahura Mazda. Sous les chevaux, se trouvent leurs ennemis piétinés.