La Roumanie

La vallée de la Mara dans le nord de la Roumanie. C'est un peu par hasard que nous avons pris cette petite route de montagne sans savoir trop bien où nous allions. Ceci nous a permis de découvrir ces petits villages aussi bien reculés dans l'arrière pays que dans le temps.

Toutes les propriétés sont décorées avec de grands portails, les gens y portent leurs habits traditionnels...

Chevaux et bœufs sont omniprésents.

Eglises en bois sobrement décorées à l'intérieur. Comme ici à gauche au village de Leud.

Arrêt de bus dans la campagne roumaine.

L'une des nombreuses belles petites églises de Roumanie.

Paysage ensoleillé au petit matin.

Sur la route d'Agapia, nous avons fait la rencontre de la police de la route. Un agent de police nous demande donc de nous arrêter. Nous avions déjà un pressentiment négatif sur la chose, et nous nous imaginions (du moins moi) devoir y laisser un peu de nos économies. Je lui montre nos papiers et il nous questionne sur la raison de notre séjour en Roumanie. Je lui réponds que nous avions un camping-car et donc que nous faisions du tourisme.

C'est avec beaucoup de réserve que je poursuivi la discussion, car j'avais toujours en tête l'idée qu'il allait chercher à nous créer des problèmes. En fait pas du tout, il désirait juste parler un peu avec nous. J'ai un peu regretté mon comportement, mais nous commencions notre périple.

Timisoara . C'est ici qu'a commencé la révolution de décembre 1989 contre le régime de Nicolae Ceausescu.

Cette cathédrale orthodoxe en est devenue le symbole.

Apres une courte visite autour de la place, deux personnes (un homme et une femme) étaient en train de filmer notre fourgon avec une camera dernier cri. C'étaient visiblement deux agents municipaux. Il est vrai que nous n'étions pas bien garé et que de plus nous n'avions pas acheté de ticket de parking. Pris pour pris, j'engage une discussion avec eux pour leur expliquer que nous étions des touristes et que nous ne savions pas où acheter les tickets. La femme ne voulait rien savoir et nous faisait comprendre que nous devions payer une amande. Avec un peu d'insistance, l'homme de meilleure constitution, finit par nous dire que ça irait pour cette fois!

Monastère de Sucevita dans la région de Bucovine.

Barsana . Un autre monastère dans cette région qui en compte tant. Dommage que les photos y soient interdites, le site est tellement joli.

Qui ne connait pas Vlad Tepes. Prince roumain, il fut pourtant célèbre pour avoir fait empaler ses ennemis au XVe siècle. Hommes, femmes, enfants, tout le monde y passait. Ceci lui valu le surnom de Drakul (ou Dracula). Ca y est, maintenant ça vous dit quelque chose!

En fait il fut immortalisé par Bram STOKER dans son roman du même nom, et plus tard par les très nombreuses versions cinématographiques.

A droite, la maison natale de Vlad Tepes à Sighisoara.

Petit village sur la route de Viscri, une des nombreuses citadelles saxonnes en Transylvanie. Leur immigration remonte au XIIème siècle. Pour des raisons défensives, des citadelles furent construites dans chaque village.

Viscri, et sa citadelle . Ce village est exclusivement peuplé d'habitants d'origine allemande, et bien entendu, ne parlant que l'allemand.

Gerald, guide occasionnel quand de rares visiteurs arrivent jusqu'ici, nous a fait visiter le modeste musée du village, mais surtout la citadelle. Nous avons pu grimper ou nous voulions et nous nous sommes amusés comme des enfants.

Les routes roumaines sont très mauvaises. Particulièrement cette petite route de montagne que nous avons prise sur plusieurs dizaines de kilomètres. Ce fut l'occasion de lancer quelques jurons aux autorités roumaines.

Les volcans de ... boue.

Eh oui, cette région volcanique près de Soresti ne crache pas de lave mais tout simplement de la boue. Spectacle plutôt lunaire que nous donnent tous ces mini volcans de taille différente.

Bucarest.

Pas grand chose à dire sur Bucarest. Tout le centre historique a été rasé par le petit cordonnier apprenti dictateur pour réaliser ses grands projets.

Le palais du parlement (anciennement palais de Ceausescu). On y arrive par le boulevard Unirii (pour ceux qui auraient encore de vieilles cartes, anciennement boulevard de la victoire du socialisme), sorte de Champs Elysées.