Damas. 
Un heureux évènement nous attendait à Damas.
Nous avions rendez-vous avec mes parents que nous devions retrouver le 16 novembre 2003 à l'aéroport de Damas.
Trois semaines étaient planifiées que nous devions répartir entre la Syrie et la Jordanie.
Je pense que ces trois semaines ont fait parti des moments privilégiés que j'ai pu pleinement partager avec mes parents.
C'était une des premières fois que nous partagions autant de temps ensemble, et le lieu où nous étions rendaient la chose encore plus merveilleux.
Après quatre mois, nous étions tous heureux de se revoir si loin, et ce que nous avons vécu ensemble restera dans les mémoires de nous quatre.
Première nuit à Damas pour mes parents, nous étions arrivé la veille afin d'être là à l'heure.
Comme à l'accoutumée, nous avons dormi dans le fourgon près de l'hôtel où logeaient mes parents.
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Un des nombreux marchands près des souks et sa jolie demeure de style ottoman.
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Le khan Assad-Pacha. Un très joli caravansérail de 1752, bien entendu toujours dans le pur style ottoman que l'on reconnaît avec ce mélange de pierres blanches et noires.
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Le mausolée de Salah al-Din Yusuf al-Ayyubi, plus connu chez nous sous le nom de Saladin (1138-1193), le tombeur des croisés.
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La mosquée des Omeyyades , très impressionnante est très riche en histoire.
Fait intéressant, elle contient la dépouille de Saint Jean qui baptisa le Christ.
Les musulmanes viennent toucher son tombeau car il aurait certaines vertus vis-à-vis de la fécondité!
Maman et le guide priant chacun leur dieu.
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Dans la mosquée, tenue réglementaire exigée pour les dames.
Un gardien est venu demander à notre guide de faire baisser la capuche de Renata car on voyait trop de ses cheveux!
Renata s'est exécutée aussitôt, il faut signaler qu'il était armé d'une matraque.
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Différentes rues ou ruelles dans Damas.
Comme dans notamment tous les pays musulmans, la circulation dans les villes est infernale.
Papa a d'ailleurs pu goûter aux joies de la conduite!
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Palmyre (Tadmor). 
C'est tout d'abord une palmeraie en plein milieu du désert, et donc un point de passage obligatoire pour les caravanes chargées d'épices et de soie.
Ceci permit de faire la richesse de Palmyre et de ses habitants, et à nous de visiter ces superbes ruines.
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Et puis voici la fabuleuse histoire de la reine Zénobie.
Avide de pouvoir, elle aurait tué son mari en 266 afin d'accéder au trône.
Devenue par la suite trop ambitieuse, l'empereur romain Aurélien dû se déplacer par deux fois avec ses armées pour la contenir.
La seconde fut la bonne, la ville fut mise à sac et la jolie reine fut emmenée captive à Rome et défila enchaînée parmi le butin des conquêtes de l'empereur.
Ce fut le début du déclin de Palmyre.
En 634, les arabes en redonnèrent un petit coup.
Puis Tamerlan en 1401 donna le coup de grâce.
Palmyre n'était plus.
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Effectivement, on ne peut qu'être émerveillé devant tant de beauté.
Le château arabe offre une vue imprenable sur toute la plaine.
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Le boucher faisant sa tournée du matin.
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Le site de Palmyre est ouvert au public, ce qui permet de venir s'y promener la nuit.
C'est une drôle de sensation que de pouvoir déambuler la nuit entre les pierres en toute liberté.
Ici l'arc monumental.
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Tombeau d'Elhabel du premier siècle après J.C.
Ce sont des tours funéraires qui pouvaient contenir jusqu'à 300 places pour certaines.
D'autres comme la tombe souterraine des trois frères avaient des emplacements à louer!
Au fond en arrière plan, le château arabe.
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La vraie richesse de Palmyre est sa palmeraie. Il est agréable de s'y promener à travers les chemins bien que les palmeraies soient clôturées.
Nous en avons profité pour acheter des dattes fraîchement cueillies.
C'est fondant dans la bouche. Succulent!
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Le tétrapyle.
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Le théâtre de Palmyre.
Rares étaient les villes qui n'en possédaient pas.
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Gravure de femmes voilées bien avant l'avènement de l'islam.
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