La Turquie(II)

Le mont Ararat. Près de la frontière iranienne et arménienne, c'est ici que d'après la bible, l'arche de Noé se serait échoué. Haut de 5165 mètres, il domine toute la région.

On a vraiment l'impression qu'il n'est ni très loin ni très haut, et qu'une bonne après-midi suffirait pour en venir à bout!

Van et sa citadelle.

Cavustepe, Au sud de Van.

Quel souvenir ce déjeuner en haut de ces collines du Kurdistan.

Mais attention, surtout ne pas parler du Kurdistan en Turquie. Cette région reste sous contrôle active de l'armée turque. Nous avons couramment été contrôlés plusieurs fois par jours par les forces de l'ordre. Les vieux "démons" du P.K.K., parti nationaliste kurde n'est pas loin...

Champs de pierres sur des centaines d'hectares.

Quelques rares agriculteurs arrivent en repoussant les pierres ci ou là, à cultiver leur lopin de terre.

Ruines romaines. On en trouve partout: Ponts, aqueducs, théâtres ...

Nécropole de Perre à coté d'Adiyaman. Elle s'étend sur des hectares, et seulement quelques sépultures ont été fouillées.

Château sur l'Euphrate: Rumkale.

Ce fut la dernière photo que l'on prit avec cet appareil photo numérique: problème technique! Heureusement que nous avions rendez-vous à Damas avec mes parents dans quelques jours et qu'ils nous ont rapporté un autre appareil. Nous avons donc continué avec un vieil argentique à peine en état de marche.

L'Anatolie centrale.

Derinkuyu est une véritable ville fortifiée souterraine. Afin de se défendre des attaques ennemies comme par exemple des Perses, les habitants ont creusés un réseau de villes souterraines invisibles de l'extérieur, mais reliées entre elles.

Celle-ci comporte une quinzaine de niveaux, plus de 30 000 personnes pouvaient y vivre pendant plus de 6 mois! Tout n'a pas encore été exploré.

Les Hittites auraient déjà fait usage du premier niveau comme magasin.

Véritables villes, ont y trouve tout: étables, pressoirs à vin, églises, cimetières et bien sûr systèmes de fermetures.

Ici une coupe de Derinkuyu. Un vrai gruyère!

La Cappadoce.

Ces cônes sont appelés cheminées de fée. Il faut dire que le spectacle est féerique! Initialement une fine couche de basalte recouvrait et protégeait ainsi le tuf. Puis grâce à l'érosion et l'action du vent, ces cheminées se sont formées, ce qui a donné leur aspect actuel.

Chapeau de basalte sur une couche de tuf.

La Cappadoce est un tout petit triangle perdu en plein milieu de la Turquie, mais quelle beauté!

Les gens et notamment les moines ont profités de cette particularité géologique pour y creuser églises et monastères.

On peut reconnaitre des scènes bibliques dans ces églises, comme ici avec les rois mages.

Femmes triant des chiffons sur la route afin de confectionner des poupées qu'elles revendront aux touristes. Nous en achèterons deux.

Pasabag . Dommage qu'il faille slalomer entre les étales des marchands de souvenir pour profiter du paysage.

Vol d'oiseaux au-dessus de la plaine anatolienne.

C'est grâce à l'érosion que nous pouvons admirer ces étranges paysages, mais c'est également à cause d'elle que ces cônes se transforment petit à petit en tas de sable.

Profitez en bien car dans quelques siècles, la Cappadoce ne sera plus qu'un immense tas de sable.

Caravansérail d'Agzikarahan de l'époque seldjoukide. Point d'arrêt pour les anciennes caravanes.

Ce n'était pas notre première rencontre avec la neige, mais certainement la plus éprouvante. Hormis le froid que nous ressentions principalement la nuit (la température pouvait descendre en dessous de zéro à l'intérieur du fourgon), cette fois-ci c'est le fourgon lui même qui s'est enrhumé!

Suite à la réparation du moteur en Jordanie, le garagiste n'avait pas remis de liquide de refroidissement avec antigel comme nous lui avions demandé. Le radiateur du moteur s'était donc complètement gelé, et avons eu une fuite d'eau a un des faisceaux du radiateur. Les ennuis continuaient.